VieJuive : ma seconde communauté !

Maison d'étude (Tora, talmud, halakha, pensée juive...), fêtes juives, cours audio, judaisme francophone, un rabbin vous répond...

vendredi 16 novembre 2007

Halakha du jour : la keriat Chema avant de dormir pour les femmes

Dans la halakha précédente, il a été rapporté qu’avant de dormir, on doit dire le « Chema » accompagné de la Birkat « HAMAPIL » avec le Chem et Malhout (le nom d’H).
Selon la logique, la BRAHA devrait être dite, que l’on aille dormir au début ou au milieu de la nuit, car toute celle-ci est considérée comme le moment réservé pour le sommeil...
Le Gaon Rabbi Ychaya Bassan ז״ל (parmi les grands Rabbanim Séfarades de Kouchta, environ à l’époque de Maran le Beth Yossef) a écrit dans son livre « Lahmé Toda » (chap. 21), que certains pensent que selon le Sod (la Kabbale), on ne dit plus cette BRAHA quand on va dormir après « Hatsot » (minuit) ; mais le Gaon a repoussé cet avis, disant que toute la nuit, on peut dire « HAMAPIL » même selon le Sod.
Néanmoins, plusieurs Kabbalistes ont en effet écrit qu’après « Hatsot » on ne dit pas « HAMAPIL » ; ainsi a tranché le Gaon de Bavel, Rabbi Yossef Haim ז״ל dans son livre « Rov pealim » ; Ainsi a témoigne le Gaon « Hessed Laalaphim » du minhag qui se pratiquait par les Hassidims Mekoubalims de Jérusalem. Par conséquent, puisqu’il y a Mahloket sur « HAMAPIL » après Hatsot, et que le principe est « Safek Berakhot Leakel » (quand il y a un doute sur une bénédiction, on s’abstient de la faire), Notre maître, le Rav Ovadia Yossef Chlita a tranché qu’après Hatsot, on dira « HAMAPIL » mais sans le Chem. Hachem [« Baroukh hamapil hévlé chéna… » ]
Les femmes sont elles aussi astreintes de la Mitsva du Kériat Chema avant de dormir, puisque son but est de protéger ; par conséquent, elles aussi ont donc besoin de l’être.Il en est de même pour la BIRKAT HAMAPIL, puisqu’il s’agit de louanges que l’on fait à Hachem, les femmes en sont astreintes, au même titre que les hommes, avec le chem et malkhout.

KOL TOUV.

Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze

Libellés : ,