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vendredi 2 novembre 2007

Halakha du jour : Birkat Hagomel (suite)

Dans la Halakha précédente, il a été rapporté que, celui qui traverse la mer, qui traverse le désert, qui sort de prison et celui qui était malade, devait remercier particulièrement Hachem, en disant la Berakha de Gomel.
Les femmes, elles aussi sont concernées et donc astreintes à cette Berakha, quand il le faut ; car la logique impose, qu’il n’y ait pas de différence entre les hommes et les femmes, quand à remercier Hachem pour le bien qu’Il nous
prodigue...

Ainsi a tranché le Gaon R.Moché Feinstein ז״ל et d’autres Posskim encore.
Le Rav « Knesset Haguedola » (400 ans) a écrit, qu’il était fort étonné de l’usage, répandu dans différentes communautés, qui interdisait aux femmes de dire la Birkat Hagomel, sous prétexte que celles ci ne devaient pas se présenter devant une assemblée d’hommes. Il est normal, dit-il, qu’une femme ait le droit de remercier Hachem. Quand à la Tsniout=pudeur, elle peut très bien dire la Berakha, depuis la Ezrat Nachim (endroit réservé aux dames à la synagogue).
Une femme qui a accouché, est considérée comme une malade qui a recouvré la santé, et se doit par conséquent, de réciter Birkat Hagomel devant 10 hommes. Elle peut dire cette bénédiction chez elle, lorsqu’il se trouve un Minyane, ou bien au moment de la Seoudat Brit Mila, s’il s’agit d’un garçon ou de la Seoudah de Zeved Habat, s’il s’agit d’une fille ; et toute l’assistance répondra Amen.
La question s’est posée, concernant, la récitation de cette Berakha la nuit ; certains ne l’autorisent pas.
Cependant, Notre Maître Rav Ovadia Yossef שליטא, a écrit, que le Minhag qui était répandu, consistait à dire cette bénédiction au moment du « Brit Ishak » : La nuit qui précède la Mila.
La femme se présentera alors devant 10 personnes parmi les convives, et dira cette Berakha (il s’agit bien sur de la nuit).
C’est pourquoi, en cas de nécessité, cette bénédiction pourra être dite la nuit.

KOL TOUV

Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze.

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