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mercredi 31 octobre 2007

Halakha du jour : La Berakha «Chéassa Li Ness bamakom Azé» « Qui m’a fait un miracle dans cet endroit »

La Berakha : « Chéassa Li Ness Bamakom Azé », ne sera pas dite à chaque fois que l’on passe devant l’endroit où l’on a bénéficié d’un miracle. Mais elle se récitera si au minimum 30 jours se sont écoulés, depuis notre dernier passage à cet endroit : Par exemple, si un Ness s’est produit sur une route, et que cela fait plus de trente jours qu’on ne l’a pas empruntée, à son prochain passage on récitera cette Berakha avec le Chem et Malkhout...
Maran le Beit Yossef : Rabbi Yossef Caro ז״ל (chap.218) rapporte ces paroles de Rabbi David Aboudaram ז״ל au nom du « Roch » de Lunel : cette Berakha ne doit être dite que sur un évènement exceptionnel, qui sort du « naturel » ; par exemple : Si une personne a été attaquée de nuit par des brigands (H.V) et qu’elle a échappé au pire, elle ne fera pas de Berakha. Ainsi a tranché Maran le Choulhan Aroukh.
Maran Rav Ovadia Yossefשליטא a écrit dans son livre, que si une personne a bénéficie d’un miracle qui sort de l’ordinaire, par exemple une poutre ou une énorme pierre sont tombées sur elle ; en principe ces accidents sont mortels, ou bien si une personne s’est faite « écrasée » par une voiture, et en est sortie indemne, chaque fois qu’elle passera devant cet endroit, dira la Berakha : « Baroukh Ata … Melekh Aolam Chéassa Li Ness Bamakom Azé » et tous ses descendants (enfants, petits enfants, arrière petits enfants…) diront : « Baroukh Ata … Melekh Aolam Chéassa Léavinou Ness Bamakom Azé (qui a fait un miracle à notre père, à cet endroit). Mais pour un miracle ordinaire comme le cas cité plus haut (agression par des voleurs) aucune bénédiction ne sera récitée.

KOL TOUV

Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze

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