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lundi 7 janvier 2008

Halakha du jour : Alénou Lechabea'h

On a l'habitude de dire le passage, « Alénou Léchabéa'h » après la Tefila; Dans les Hidouchim de Maran Rabbi Isaac Abouav ז״ל sur le Tour, il est rapporté au nom de Rabbénou Nissim, que ce passage a été institué et composé par Yéhochoua Bin Noun, successeur de Moché Rabbénou, lorsqu'il fit entrer les Bnei Israël en terre promise; certains disent que, plus précisément, Yéhochoua a composé ce passage après la conquête de Yéricho. Alénou Léchabea'h est récité à la fin de chaque Tephila : Chaharit, Minha et Arvit...
Le Orhot H'aïm, et le Kolbo, disent que Alénou Léchabea'h se dit debout; une petite allusion (Rémez) y est faite, puisque la Guématria (=compte numérique) du mot « Alénou » est équivalent à celui de « Ouméomed » (=debout).
On tachera de le lire avec Kavana (concentration) et non, sur le pas de la porte de la synagogue.
Lors du passage "Vaanah'nou Michtah'avim", (="nous nous prosternons") nous devons effectivement nous courber comme dans la Amida.
Le Minhag chez les Sepharadim est de dire ce passage à la fin de la Tephila, c'est-à-dire, après le psaume du jour, et le Pitoum Hakétoret alors que chez certains Ashkénazim, Alénou Léchabea'h est dit après "Ouva Letsion".
Celui qui entend un Tsibour dire Alénou Léchabea'h doit se joindre à lui, même s'il ne prie pas dans ce Minyane. On ne parlera pas pendant Alénou Lechabea'h; cependant, si on entend dire une Berakha, on répondra Amen ; à plus forte raison, si l'on entend Kaddich ou Barékhou, on devra s'interrompre pour y répondre.
Le Minhag chez les Sepharadim, est de rajouter après Alénou Léchabea'h : "Ouvtoratékha Hachem Elokénou Katouv Lémor : Chema Israël H' Elokénou Hachem Ehad".

KOL TOUV.

Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze

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