Halakha du jour : À quel endroit se fait le Birkat Hamazone ?
Celui qui mange du pain doit faire le Birkat Hamazone à l’endroit où il a mangé. S’il a changé de place, le Din dépendra de la Kavana : l’intention ; c'est-à-dire si le changement s’est effectué Bémézide : consciemment : la personne savait pertinemment que l’on ne pouvait pas changer de place et l’a malgré tout effectué, dans ces conditions il faudra retourner à son endroit initial pour y prier le Birkat Hamazone. Si malgré tout elle a prié au 2e endroit bien que son attitude ne soit pas correcte, elle sera acquittée de son devoir, à posteriori...
Si le changement de place, s’est fait béchoguèg = par inadvertance, par exemple, il a oublié qu’il devait dire le Birkat Hamazone, il y a dans ces conditions une Makhlokèt = controverse, entre les Richonim s’il doit ou non retourner à sa 1ere place. Maran le Choulhan aroukh a écrit : «Béchoguèg » selon l’avis du Rambam et de Rabbénou Yona, il priera à l’endroit où il se trouve. Pour le Roch (Rabbénou Acher) il retournera à sa place initiale pour y prier. Maran le choulhan Aroukh n’a fait que rapporté les différents avis, mais n’a pas tranché ; qui devons nous suivre ?
Maran Rav Ovadia Yossef Chlita a écrit que l’avis du Choulhan aroukh était comme le Rambam et R. Yona car ils sont en majorité par rapport au Roch.
Puis un autre argument de taille que Maran chlita rapporte est que R. Yossef Caro ז״ל a basé son ouvrage essentiellement sur les enseignements du Rambam, comme il le rapporte lui-même dans son livre Avkat Rokhel ; il est d’ailleurs possible de constater que toutes les communautés d’Orient suivent systématiquement l’enseignement du Rambam.
C’est pourquoi, en conclusion si une personne a mangé du pain, puis s’est déplacée par inadvertance, elle suivra l’opinion du Rambam, de dire le Birkat Hamazone, là où elle se trouve. Si maintenant cette personne veut être Ma’hmira (exigeante) et veut retourner à son endroit initiale comme l’avis du Roch « Tavo Alav Berakha » : La berakha viendra sur elle.
KOL TOUV.
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Si le changement de place, s’est fait béchoguèg = par inadvertance, par exemple, il a oublié qu’il devait dire le Birkat Hamazone, il y a dans ces conditions une Makhlokèt = controverse, entre les Richonim s’il doit ou non retourner à sa 1ere place. Maran le Choulhan aroukh a écrit : «Béchoguèg » selon l’avis du Rambam et de Rabbénou Yona, il priera à l’endroit où il se trouve. Pour le Roch (Rabbénou Acher) il retournera à sa place initiale pour y prier. Maran le choulhan Aroukh n’a fait que rapporté les différents avis, mais n’a pas tranché ; qui devons nous suivre ?
Maran Rav Ovadia Yossef Chlita a écrit que l’avis du Choulhan aroukh était comme le Rambam et R. Yona car ils sont en majorité par rapport au Roch.
Puis un autre argument de taille que Maran chlita rapporte est que R. Yossef Caro ז״ל a basé son ouvrage essentiellement sur les enseignements du Rambam, comme il le rapporte lui-même dans son livre Avkat Rokhel ; il est d’ailleurs possible de constater que toutes les communautés d’Orient suivent systématiquement l’enseignement du Rambam.
C’est pourquoi, en conclusion si une personne a mangé du pain, puis s’est déplacée par inadvertance, elle suivra l’opinion du Rambam, de dire le Birkat Hamazone, là où elle se trouve. Si maintenant cette personne veut être Ma’hmira (exigeante) et veut retourner à son endroit initiale comme l’avis du Roch « Tavo Alav Berakha » : La berakha viendra sur elle.
KOL TOUV.
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Libellés : halakha, rav Ovadia Yossef
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