Halakha du jour : Choméa Kéoné
On a enseigné dans le Traité Berakhot 38, un principe, valable pour tous les Dinim de la Torah, qui est celui de "Choméa Kéoné": c'est-à-dire, quiconque entend une Berakha, est considéré comme l'ayant dite lui-même.
Prenons l'exemple de deux personnes qui s'apprêtent à manger un fruit ; si l'une d'elle fait la Berakha et pense acquitter par celle-ci son ami, le Choméa : (celui qui entend) sera acquitté et pourra manger son fruit. Ceci est pratiqué régulièrement lors du Kiddouch du Chabbat, la Berakha du Motsi, lorsque le chef de famille récite la Berakha, et les convives s'acquittent en écoutant attentivement.
...
Le Din est identique pour la Berakha du Gomel ; si plusieurs personnes doivent dire cette Brakha à la synagogue, parce qu'elles ont voyagé…, il ne sera pas nécessaire que chacune s'approche de la Bima pour dire sa bénédiction, mais il sera suffisant que l’une la dise convenablement et acquitte les autres.
C'est ainsi qu'il est rapporté dans le Choulhan Aroukh (219): "Si une personne dit le Gomel, et pense acquitter son ami par sa Berakha, et que celui-ci pense se rendre quitte par la Berakha qu'il écoute, ce sera valable même si le Choméa ne répond pas Amen". Celui qui s'acquitte en écoutant, à besoin lui aussi d'être Mékavene = « avoir l'intention de se rendre quitte », à cause du principe : "Mitsvot Tsrikhot Kavana" : lorsque l'on fait une Mitsva, on doit penser que notre acte, parole… est en vue de réaliser une Mitsva. Il en est de même pour celui qui s'acquitte par la Berakha ou la Tephila, de son prochain.
Ainsi a écrit le Hatam Sofer ; lorsque lui et sa communauté eurent bénéficié de nombreux miracles lors de la guerre contre Napoléon, le Rav monta à la Tora et dit la Berakha du Gomel, pour lui et tous ses fidèles.
KOL TOUV.
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Prenons l'exemple de deux personnes qui s'apprêtent à manger un fruit ; si l'une d'elle fait la Berakha et pense acquitter par celle-ci son ami, le Choméa : (celui qui entend) sera acquitté et pourra manger son fruit. Ceci est pratiqué régulièrement lors du Kiddouch du Chabbat, la Berakha du Motsi, lorsque le chef de famille récite la Berakha, et les convives s'acquittent en écoutant attentivement.
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Le Din est identique pour la Berakha du Gomel ; si plusieurs personnes doivent dire cette Brakha à la synagogue, parce qu'elles ont voyagé…, il ne sera pas nécessaire que chacune s'approche de la Bima pour dire sa bénédiction, mais il sera suffisant que l’une la dise convenablement et acquitte les autres.
C'est ainsi qu'il est rapporté dans le Choulhan Aroukh (219): "Si une personne dit le Gomel, et pense acquitter son ami par sa Berakha, et que celui-ci pense se rendre quitte par la Berakha qu'il écoute, ce sera valable même si le Choméa ne répond pas Amen". Celui qui s'acquitte en écoutant, à besoin lui aussi d'être Mékavene = « avoir l'intention de se rendre quitte », à cause du principe : "Mitsvot Tsrikhot Kavana" : lorsque l'on fait une Mitsva, on doit penser que notre acte, parole… est en vue de réaliser une Mitsva. Il en est de même pour celui qui s'acquitte par la Berakha ou la Tephila, de son prochain.
Ainsi a écrit le Hatam Sofer ; lorsque lui et sa communauté eurent bénéficié de nombreux miracles lors de la guerre contre Napoléon, le Rav monta à la Tora et dit la Berakha du Gomel, pour lui et tous ses fidèles.
KOL TOUV.
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Libellés : halakha, rav Ovadia Yossef
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