VieJuive : ma seconde communauté !

Maison d'étude (Tora, talmud, halakha, pensée juive...), fêtes juives, cours audio, judaisme francophone, un rabbin vous répond...

vendredi 19 octobre 2007

Halakha du jour : La Hazara de la Amida

Nos sages ont institué, lorsque chacun termine sa Amida Bélahach (à voix basse), que le Chalia’h Tsibour reprenne l’ensemble de la Amida à voix haute ; Quelle en est la raison ? S’il se trouve dans l’assistance une personne qui n’est pas « Baki », qui ne sait pas prier, qu’il puisse malgré tout, s’acquitter de son devoir en écoutant mot à mot la Tephila du H’azan...
Le Chalia’h Tsibour ne peut rendre quitte qu’une personne ne sachant pas prier ; mais quiconque sait prier, ne se rend pas quitte en écoutant simplement la H’azara.
La H’azara ne peut se faire qu’en présence de 10 hommes.
Il faut que la personne qui désire s’acquitter de la h’azara comprenne le Lachon Hakodech ; Pourquoi compte-t-elle sur le Chalia’h Tsibour ? Soit car elle ne sait pas lire, soit elle n’a pas de Sidour et ne connaît pas le texte de la Amida par cœur.
Il y a certaines situations de force majeure où l’on ne fera pas de répétition de la Amida : Le Hazan commencera la Amida à haute voix, en introduisant la Kédoucha, jusqu'à Hakel Hakadoch ; Le Tsibour fera bien attention de lire en même temps que le H’azan, mot à mot ; ensuite chacun terminera à voix basse sa Amida.
On ne tolèrera de prier qu’une seule Amida, qu’en cas de force majeure ; c'est-à-dire le temps pour prier Chaharit ou Minha, est trop court (par rapport à la limite dans le temps ; en effet chaque Amida a un temps limite).
On ne priera pas la H’azara, si le Kahal n’est pas attentif à la Tephila, et risque de parler pendant celle-ci et ne pas répondre aux Amen.
Il en est de même s’il y a juste 10 personnes et certaines d’entre elles transgressent le Chabbat en Public.
Egalement s’il s’agit d’un Minyane, où les personnes travaillent très tôt, et que le temps presse, on ne priera qu’une seule Amida.
La Takana des Hakhamim de répéter la Amida, est si forte que même si tout le Kahal sait parfaitement prier, et que chacun a déjà prier à voix basse, le Chalia’h Tsibour priera une 2e fois à voix haute.
Au moment de la H’azara, le Tsibour sera bien attentif, à chaque mot de la Amida, il répondra à chaque Berakha « Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo » et Amen.
Le Tsibour ne lira pas en même temps que le H’azan ; Il sera interdit de parler, même des Divré Torah, même étudier à voix basse ne sera pas autorisé.
S’il n’y a pas au moins 9 personnes qui sont attentives aux Berakhot de la H’azara, celles-ci seront presque considérées comme Lévatala (en vain). C’est pourquoi chacun considèrera être le 9e.
Quand il a été rapporté qu’il était interdit de parler pendant la H’azara, ceci est valable ; même si il y a 9 personnes au moins qui écoutent attentivement la H’azara.
Il convient que chacun saisisse son Sidour pendant la répétition pour être bien concentré aux bénédictions.
Le Ari Hakadoch avait l’habitude de fermer ses yeux et de bien écouter chacun des mots de la Amida.

KOL TOUV

Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze

Libellés : ,