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dimanche 5 octobre 2008

Halakha du jour : Yom Kippour.

On a l’usage de lire Kol Nidré à l’entrée de Kippour. Il s’agit d’un texte qui annule certains vœux formulés pendant l’année écoulée ; c’est pourquoi le texte est au passé. Aussi, ce texte déclare comme non avenus certains vœux que l’on va prononcer pendant l’année à venir ; d’où le texte également au futur; Voir dans Yoré Dea chapitre 211, pour savoir quels sont les vœux qui sont annulés par Kol Nidré et quels sont ceux, qui nécessitent Hatarat Nedarim devant un Talmid Hakham. 
Nos Hakhamim ont institué de dire la Berakha de « chéhéhyanou » la veille de Kippour, après le Kol Nidré.
Certains ont l’habitude de faire « Hachkava » pour les défunts, après le Kol Nidré.
Le but est de faire de la Tsédaka pour l’élévation de l’âme d’un ou plusieurs disparus.
Ensuite, le Rav bénit l’assemblée et l’on raccompagne les Sifré Tora dans l‘Arche Sainte, puis on commence Arvit de Kippour. On a l’usage pendant toute la journée de Kippour de dire « Baroukh Chem Kévod Malkhouto Léolam Vaed » à voix haute. Le Midrash explique, que ce verset appartient aux Anges, donc il n’est pas convenable pendant l’année de dire à voix haute, ce qui ne nous appartient pas ; mais le jour de Kippour, où nous sommes assimilés aux anges (parce que, nettoyés de nos fautes), plus rien ne nous empêche de dire haut et fort, ce qui nous appartient.
Il convient de prier toutes les Tephilot de Kippour, avec une grande soumission à Hachem, une grande crainte, car nous sommes jugés ce jour-là. Il est bien de prier, avec supplications, avec pleurs, car les « portes des larmes » ne sont jamais fermées et une Tephila en pleurs est plus appréciée et acceptée par le Roi des Rois.
Nos sages recommandent, à la fin de Kippour, lors de la Tephila de Arvit, de prier avec ferveur, et de ne pas fuir comme un « enfant qui fuit l’école », car après une si belle journée, intense en spiritualité, comment est-il possible de fuir la Tephila de Arvit.
Quand on arrive chez soi avant de « Casser » le jeune on fera la Havdala. On ne prendra pas les aromates même lorsque Kippour tombe un Chabbat, comme cette année (Les Ashkénazim font la Berakha sur les aromates).
Quand à la Berakha sur le feu, à priori, on prendra du feu qui a existé pendant toute la journée de kippour.
Sinon, puisque Kippour tombe un Chabbat, on pourra à posteriori, allumer Samedi soir, le « Ner » habituel et réciter la Berakha : Boré Méoré Haech.

CHANA TOVA

Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze

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