Halakha du jour : Les 10 jours de pénitence
Nos sages ont dit à propos du verset « Réclamez Hachem quand Il est présent » : « Il est présent » : il s’agit des 10 jours entre Roch Hachana et Yom Kippour. A ce propos, le Rambam a écrit : « Bien que la Techouva et la prière soient favorables à tout moment de l’année, pendant les 10 jours de pénitence, elles le sont davantage et sont acceptées immédiatement ».
C’est pourquoi pendant cette période, il incombe à chacun de scruter ses actes, et de faire Techouva sur sa mauvaise conduite, c'est-à-dire, de regretter le mal que l’on aurait pu faire, puis faire le Vidouï = expliciter les actes négatifs et décider sincèrement de ne plus « rechuter ».
Les fautes de l’homme envers son prochain sont pardonnées le jour de Kippour, uniquement si l’on demande pardon à la personne concernée. C’est pourquoi, si l’on a volé une tierce personne, la restitution de l’objet ne sera pas suffisante, il faudra demander, en plus, « Mé’hila » à la victime. De même si l’on a vexé avec des paroles ou à plus forte raison, si l’on a fait rougir en public une personne, on aura l’obligation de demander « Me’hila ».
Rabbi Yossef Haim de Bagdad ז״ל (Ben Ich Haï) recommande fermement à chacun de demander Me’hila à son père et sa mère car, en général, on pense plus à s’incliner devant une personne étrangère, alors qu’il est pratiquement impossible de ne pas fauter envers les parents que l’on côtoie chaque jour, et a chaque instant ; par conséquent, des excuses sincères s’imposent.
Rabbi Haim Vital ז״ל a rapporté au nom de son illustre maître, le Ari Hakadoch ז״ל que les 7 jours qui séparent Roch Hachana de Kippour, représentent les 7 jours de la semaine et que l’on devait penser réparer les fautes que l’on aurait pu commettre, dans l’année, ce même jour : Par exemple nous sommes aujourd’hui Mardi : on doit penser réparer, toutes les imperfections effectuées habituellement le Mardi.
Le Rambam décrit, combien grande est la Techouva ; elle permet de hisser l’homme jusqu’à la Chekhina. Hier, il était détesté par Hachem, aujourd’hui il est aimé, agréable, apprécié et l’ « ami » du Créateur. Le Baal Techouva est considéré par Hachem, comme s’il n’avait jamais fauté. Il est d’ailleurs au dessus du Tsaddik, car il a goûté maintes fois à la faute, et maintenant il s’en écarte. Il maîtrise désormais son Yetser Hara = mauvais penchant. Revenons tous vers Hachem, car Sa main est tendue pour accueillir les « Baalé Techouva » (repentants).
Bonne Techouva et que chacun soit inscrit dans le livre de la vie.
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
C’est pourquoi pendant cette période, il incombe à chacun de scruter ses actes, et de faire Techouva sur sa mauvaise conduite, c'est-à-dire, de regretter le mal que l’on aurait pu faire, puis faire le Vidouï = expliciter les actes négatifs et décider sincèrement de ne plus « rechuter ».
Les fautes de l’homme envers son prochain sont pardonnées le jour de Kippour, uniquement si l’on demande pardon à la personne concernée. C’est pourquoi, si l’on a volé une tierce personne, la restitution de l’objet ne sera pas suffisante, il faudra demander, en plus, « Mé’hila » à la victime. De même si l’on a vexé avec des paroles ou à plus forte raison, si l’on a fait rougir en public une personne, on aura l’obligation de demander « Me’hila ».
Rabbi Yossef Haim de Bagdad ז״ל (Ben Ich Haï) recommande fermement à chacun de demander Me’hila à son père et sa mère car, en général, on pense plus à s’incliner devant une personne étrangère, alors qu’il est pratiquement impossible de ne pas fauter envers les parents que l’on côtoie chaque jour, et a chaque instant ; par conséquent, des excuses sincères s’imposent.
Rabbi Haim Vital ז״ל a rapporté au nom de son illustre maître, le Ari Hakadoch ז״ל que les 7 jours qui séparent Roch Hachana de Kippour, représentent les 7 jours de la semaine et que l’on devait penser réparer les fautes que l’on aurait pu commettre, dans l’année, ce même jour : Par exemple nous sommes aujourd’hui Mardi : on doit penser réparer, toutes les imperfections effectuées habituellement le Mardi.
Le Rambam décrit, combien grande est la Techouva ; elle permet de hisser l’homme jusqu’à la Chekhina. Hier, il était détesté par Hachem, aujourd’hui il est aimé, agréable, apprécié et l’ « ami » du Créateur. Le Baal Techouva est considéré par Hachem, comme s’il n’avait jamais fauté. Il est d’ailleurs au dessus du Tsaddik, car il a goûté maintes fois à la faute, et maintenant il s’en écarte. Il maîtrise désormais son Yetser Hara = mauvais penchant. Revenons tous vers Hachem, car Sa main est tendue pour accueillir les « Baalé Techouva » (repentants).
Bonne Techouva et que chacun soit inscrit dans le livre de la vie.
CHANA TOVA
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Libellés : halakha, rav Ovadia Yossef
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