Halakha du jour : Pessah Cheni
A l'époque du Beth Hamikdach, quiconque n'ayant pas offert son Korban Pessah (=agneau pascal), le 14 Nisan, soit pour des raisons d'impureté, soit pour des raisons d'éloignement géographique par rapport à Jérusalem, devait l'apporter en guise de "rattrapage" 30 jours plus tard, c'est-à-dire le 14 Iyar. C'est pourquoi ce jour se nomme Pessah Chéni = le 2e Pessah.
On doit manifester plus de sentiments de joie que d'habitude, puisqu'il s'agit d'un jour rempli de Kédoucha (= sainteté).
Certains ont l'habitude de manger de la Matsa ce jour là. Concernant la Berakha sur la Matsa, les Ashkénazim font toute l'année Motsi. Les Sepharadim font Motsi UNIQUEMENT pour Pessah, et mezonot les autres jours de l’année (même Pessah Chéni) : Celui qui craint Hachem, consommera du pain Motsi, au début du repas, pour le poursuivre à la matsa : il sortira entièrement du doute. [Il dira Birkat Hamazone à la fin du repas.]
Il est permis de travailler Pessah Chéni.
On ne dit pas Tahanoun en ce jour.
Certains disent que l'on ne jeûnera pas, sauf pour un Taanit Halom (mauvais rêve), ou pour l'anniversaire de décès, du père ou de la mère.
Certains ne disent pas Tahanoun également le 15 Iyar (en dehors d'Israël comme pour toutes les autres fêtes), mais cette opinion est rejetée par le Kaf Hahayim, et d'autres Posskim.
KOL TOUV.
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
On doit manifester plus de sentiments de joie que d'habitude, puisqu'il s'agit d'un jour rempli de Kédoucha (= sainteté).
Certains ont l'habitude de manger de la Matsa ce jour là. Concernant la Berakha sur la Matsa, les Ashkénazim font toute l'année Motsi. Les Sepharadim font Motsi UNIQUEMENT pour Pessah, et mezonot les autres jours de l’année (même Pessah Chéni) : Celui qui craint Hachem, consommera du pain Motsi, au début du repas, pour le poursuivre à la matsa : il sortira entièrement du doute. [Il dira Birkat Hamazone à la fin du repas.]
Il est permis de travailler Pessah Chéni.
On ne dit pas Tahanoun en ce jour.
Certains disent que l'on ne jeûnera pas, sauf pour un Taanit Halom (mauvais rêve), ou pour l'anniversaire de décès, du père ou de la mère.
Certains ne disent pas Tahanoun également le 15 Iyar (en dehors d'Israël comme pour toutes les autres fêtes), mais cette opinion est rejetée par le Kaf Hahayim, et d'autres Posskim.
KOL TOUV.
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Libellés : halakha, rav Ovadia Yossef
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